Nombres de communes et d'administrations nous envient notre Plan Local d’Urbanisme (PLU).

Celui-ci entièrement refait pendant l’année 2015 permet à notre ville de sauvegarder son identité pavillonnaire.

Il a fallu, je ne le cache pas, faire preuve d’imagination et d’anticipation pour le rédiger.

Quelques explications vous éclaireront sans aucun doute...

Avant 2015 sur tout le territoire de la ville il était possible de bâtir des constructions de 3 à 5 étages.

Pour preuve et pour mémoire, nous pouvons trouver dans la ville des immeubles comme par exemple la résidence Collaveri, la construction du Rond-Point des Bosquets, la résidence Dupleix et bien d’autres plus récents, se trouvant aujourd’hui sur des secteurs pavillonnaires désormais protégés par le PLU de 2015.

Près de 80 % de la zone habitable de Livry-Gargan est donc désormais protégée et sauvegardée pour demeurer zone pavillonnaire.

Maintenant... Quid des 20 % de la zone habitable restante concentrant à elle seule le droit de construire de nouveaux logements...

... Ce « petit » 20% qui nous donne l’impression de voir des immeubles se construire en nombre « trop » abondant...

Tout d’abord il est important de garder à l’esprit les contraintes des lois socialistes «DUFLOT I» et «DUFLOT II».

Sans revenir de façon détaillée sur ces lois dont j’ai déjà abordé le contenu dans un article précédent (https://pierre-yves-martin.fr/actualites/114-l-urbanisme-a-livry-gargan-les-preuves) rappelons-nous globalement que ces lois OBLIGENT les municipalités à construire 25% de logement sociaux sur leur territoire.

Ne pas s’y contraindre, s'y soumettre, n’est plus seulement passible d’une amende pour la ville.

Aujourd’hui, cette amende s’accompagne de la perte du pouvoir de décision et de contrôle par la ville pour revenir, de droit, à la Préfecture.

Laquelle, bien-sûr, saisie l’occasion pour faire face à ces propres contraintes de constructions de logements qu’elle attribuera ensuite sans concertation.

Ainsi, pour se conformer à ces lois de gauches humanistes mais malheureusement déconnectée de la réalité de terrain, j’ai fait en sorte que notre PLU accorde 20% du territoire de notre ville pour construire ces nouveaux logements… Qui soit dit en passant ne seront pas vide, ce qui en prouve aussi la nécessité.

Donc obliger de construire, soit ! Mais pas n'importe quoi !

Grâce à notre PLU 2015, il nous est désormais possible de ne pas construire n’importe comment n'importe où comme ce fut trop souvent le cas quand les barres d’immeubles sortaient de terre de façon méprisante pour l’environnement et les familles qui devaient s’y loger (l’architecture soviet n’est pas vraiment élégante ni respectueuse de l’environnement).

Pour faire face à cette contrainte de développement et en garder la maîtrise, la municipalité a mis en place des outils administratifs règlementaires et bien-sûr légaux pour renforcer le PLU 2015.

Ceux-ci consolident les possibilités de la municipalité pour encadrer et contenir les appétits des promoteurs.

Ainsi, notre OAP (Opération d’Aménagement Programmé) et notre PUP (Projet Urbain Partenarial) nous permettent un aménagement structurant , cohérent, harmonieux et surtout respectueux de l’environnement dans ces 20% d’espaces constructibles dans la ville pour des immeubles.

Quant à notre PUP, il est une recette financière proportionnelle aux nombres de logements nouveaux et donc de l’augmentation de la population de la ville. Cet apport financier permettra la réalisation de nouvelles écoles, crèches, infrastructures sportive et culturelle, et d’entretenir, développer, les espaces verts…

Quant aux chagrins qui s’offusquent à grand bruit de voir de nouveaux logements se créer à Livry-Gargan, sachez que leur posture est très changeante car se sont les mêmes qui se scandalisent bruyamment quand ont leur dit qu’il n’y a pas assez de logement pour accueillir des familles en mal de domicile…

En conclusion, la municipalité de Livry-Gargan respecte la loi, maîtrise le développement de l’urbanisme, prévoit le financement des nouveaux équipements de la ville tout en protégeant 80 % de sa zone habitable en zone pavillonnaire et reste toujours cohérente dans ses actions.

Jusqu'à présent à Livry-Gargan, aucune municipalité n'avait pris autant de mesures pour préserver le cadre de vie de ses concitoyens.