Mesdames, Messieurs,
Je suis très heureux de vous accueillir aussi nombreux ce soir pour cette première réunion ayant pour thème le Plan Local d’Urbanisme… Nous dirons, pour simplifier, le « PLU »…
Notre présence à tous, ici, montre l’importance que nous attachons au devenir de notre ville, à son futur environnement, à sa future identité.
Le projet de ville de notre commune est actuellement en étude.
Je souhaite vivement que cette phase de réflexion puisse être enrichie par les idées et propositions de tous ceux qui habitent cette ville.
C’est votre ville, c’est notre ville et c’est ensemble, dans un consensus le plus large possible que le Livry-Gargan de demain doit se dessiner avant de se construire.
Mercredi dernier, l’impensable devenait réalité.
Une déclaration d’hostilités manifeste, a été exprimée par un premier acte de terrorisme.
Mercredi, dans Paris, un des symboles de la liberté d’expression qui nous est cher, a été sauvagement frappé.
La France a été attaquée et atteinte au cœur.
En ce mercredi, ce crime, d'une violence extrême, a tué douze personnes et en a blessé plusieurs autres.
En cette journée si particulière où nous commémorons lecentenaire du passage des Taxis de la Marne. Je vous remercie d'être là, présents, en hommage à cette date et à son destin.
Il y a 100 ans, les Taxis de la Marne ont été un épisode hautement symbolique de cette première bataille de la Marne et en ce début de septembre 1914.
Un mois après la déclaration de la guerre, les armées allemandes déployées par Von Kluck dans une offensive foudroyante, sont aux portes de Paris. Le gouvernement se replie sur Bordeaux dès le 3 septembre et confie au général Galliéni la défense de la capitale.
Ce même jour, les livryens voient passer 250 hommes du 10ème Hussard en marche vers la gare d’Aulnay. Le 4 septembre, la circulation des trains de banlieue sur la ligne de Gargan est interrompue pour affecter tous les moyens de transport aux besoins des troupes en marche. Le général Joffre, chef des armées, ordonne à la 6ème armée du général Maunoury repliée au nord de Lagny d’attaquer le flanc de l’armée allemande.